L’abbé Michel Guérin, curé de Pontmain, se reconnaissait lui-même indigne et faible. Mais en même temps, il témoignait de la puissance de Dieu à agir à travers ses limites :

« Eussiez-vous jamais supposé, mon Seigneur, que le dernier de vos prêtres, celui qui n’est pas digne de diriger la plus petite paroisse, avec la grâce de Dieu opère de si grandes choses ? »

Cette parole nous rappelle que rien n’est impossible à Dieu, et qu’Il peut réaliser de grandes œuvres même à travers nos faiblesses.

Reconnaître nos limites pour accueillir la grâce

Monseigneur Dupont souligne l’importance de se connaître en vérité : reconnaître nos forces et nos limites n’est pas se morfondre ni se décourager, mais être mature spirituellement.
La dignité humaine, souvent mesurée par le monde en termes de diplômes, de rang ou de mérite, est ici réinterprétée à la lumière de Dieu : notre dignité première est celle d’être fils et filles bien-aimés du Père. Cette dignité est inaliénable et dépasse tous les critères humains.

Reconnaître nos limites nous permet de laisser Dieu agir en nous, et de réaliser des choses extraordinaires. Partir de notre indignité humaine pour revenir à la grandeur que Dieu nous donne, c’est vivre en vérité et en simplicité.

Vivre notre dignité dans la relation

Il ne s’agit pas de s’effacer ou de se glorifier, mais d’adopter une posture ajustée : ni toujours au dernier rang, ni toujours au premier.
Cette reconnaissance de nos forces et faiblesses, éclairée par notre filiation divine, nous permet :

  • De prier avec authenticité,

  • De nous engager dans nos relations avec humilité et vérité,

  • De laisser Dieu réaliser ses œuvres à travers notre vie ordinaire.

La méditation de Monseigneur Dupont nous invite à repartir de notre dignité fondamentale : être fils et filles bien-aimés du Père.
En acceptant nos limites et en vivant de cette dignité divine, nous permettons à Dieu d’accomplir de grandes choses en nous et à travers nous, avec simplicité, vérité et humilité.