L’abbé Michel Guérin, curé de Pontmain, se reconnaissait lui-même indigne, mais confiant dans la puissance de Dieu :

« Eussiez-vous jamais supposé, mon Seigneur, que le dernier de vos prêtres, celui qui n’est pas digne de diriger la plus petite paroisse, avec la grâce de Dieu opère de si grandes choses ? »

Cette parole nous rappelle que rien n’est impossible à Dieu, et que la grandeur des œuvres de Dieu ne dépend pas de notre mérite humain, mais de notre disponibilité à nous laisser agir par Lui.

Accueillir nos limites pour que Dieu agisse

Le Père Franck Viel souligne que se reconnaître faible ou limité n’est pas un signe d’échec, mais le premier pas vers la maturité spirituelle. Connaître nos forces et nos faiblesses, c’est se placer en vérité devant Dieu, prêt à accueillir sa grâce.

Notre dignité fondamentale ne se mesure pas aux honneurs, aux diplômes ou aux succès. Elle consiste à être fils et filles bien-aimés du Père, inaliénable et toujours précieuse à ses yeux. Partir de cette filiation divine nous permet de mettre nos limites au service de Dieu, plutôt que de nous laisser enfermer par elles.

Vivre cette dignité dans nos relations

La véritable dignité se manifeste dans nos actes et nos relations :

  • Prier avec authenticité et simplicité,

  • Se comporter avec humilité et vérité envers les autres,

  • Trouver la juste place : ni toujours au dernier rang, ni toujours au premier.

C’est en vivant cette filiation divine que nous devenons des instruments de la grâce de Dieu, capables de réaliser de grandes choses au quotidien.

La méditation du Père Franck Viel nous rappelle que la grandeur de Dieu se manifeste dans notre faiblesse.
En acceptant nos limites, en reconnaissant notre dignité de fils et filles du Père, et en nous plaçant en vérité devant Lui, nous permettons à Dieu de réaliser des œuvres extraordinaires à travers notre vie ordinaire.